Plus de 2.500 personnes ont participé dimanche à la "marche des fiertés" LGBT à Kiev sous haute protection policière, les forces de l'ordre redoutant des heurts avec des militants ultranationalistes. Pour cette quatrième édition de la gay pride en Ukraine, les participants ont défilé à travers le centre de la capitale protégés par plus de 5000 policiers en gilets pare-balles et membres de la Garde nationale. Une centaine d'ultranationalistes ont tenté de leur bloquer le passage, brûlant devant eux un drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel, symbole de la fierté homosexuelle. » Kiev s'attaque au patriarcat de Moscou Six militants ont également tenté de forcer le cordon de sécurité maintenu par la police, sans succès. Aucun des participants à la gay pride n'a été blessé, mais deux membres des forces de l'ordre ont subi de légères blessures, selon le chef de la police. D'après cette source, le nombre de participants s'élevait à 2.500 personnes, soit bien plus que les 700 personnes qui s'étaient réunies lors de l'édition précédente, en juin 2016. La première gay pride dans l'histoire de l'Ukraine indépendante a eu lieu en 2013, réunissant près de cent personnes à Kiev. En 2014, la "marche de l'égalité", nom officiel du rassemblement, avait été annulée, la police ayant refusé d'en assurer la sécurité. En 2015, la gay pride a été organisée dans un lieu dévoilé à la dernière minute, loin du centre-ville, par crainte de débordements. Elle avait réuni une centaine de militants pendant une dizaine de minutes, avant de dégénérer en affrontements ayant fait une dizaine de blessés et ayant mené à 25 interpellations. » En Ukraine, la gay pride se termine dans la violence |